Animatrices-teurs
Les conditions requises pour figurer sur cette liste évolutive, qui reprend les noms des animatrices et animateurs vivant en Amérique du nord, sont reprises dans le règlement de Kasàlà asbl. Elle est encore incomplète pour 2019.
Jeanne-Marie Rugira est Professeure au département de psychosociologie et travail social à l’UQAR. Elle coordonne le groupe de recherche en approche somato-pédagogique de l’accompagnement (GRASPA). Ses intérêts de recherche et de formation sont centrés sur la question de l’accompagnement du changement humain et sur la formation à la résilience dans une perspective d’apprentissage transformateur. Les approches perceptives, réflexives, biographiques, culturelles et dialogiques sont au cœur de l’ensemble de sa démarche de formation, de recherche et d’intervention psychosociologique. Par ailleurs, sa réflexion et son engagement portent particulièrement sur les questions liées à l’interculturalité et à l’immigration.
Jeanne-Marie a inauguré la pratique du kasàlà à Rimouski à travers l’Université d’été 2012, intitulée « Corps - Voix - Oralité - Écriture: Métissage et Reliance ». Elle anime et co-anime régulièrement des ateliers et des stages de kasàlà et d’autres pratiques, qui favorisent notamment la rencontre de soi et de l’autre.
Diane Léger est professeure-chercheure en psychosociologie à l’Université du Québec à Rimouski. Sa trajectoire de vie personnelle et universitaire est portée par une sensibilité éthique et esthétique au précieux du vivant, à ce qui l’écrase comme à ce qui le féconde et le nourrit. À travers la saisie et l’expression de l’expérience humaine singulière et sa mise en sens par une interprétation vivante, elle apprend et forme à poursuivre la quête du bon et du beau appuyée sur « ce qui est », plutôt que sur « ce qui devrait être ». Par des pratiques formatives appuyées sur des fondements philosophiques immanentistes, phénoménologiques et herméneutiques, elle apprend et enseigne les conditions de la découverte de la beauté et de l’intelligence de la singularité humaine et le vivre-créer-ensemble. Ce n’est qu’en 2012 qu’elle découvrira en quoi et comment la pratique du kasàlà, cette célébration du précieux de la vie dans toutes ses manifestations, embrasse, propulse et dirige sa quête et ses pratiques de l’Ubuntu dans ses cours et ses recherches.
Clency Rennie est un réunionnais et rimouskois d’adoption depuis maintenant plus de dix ans. À travers un parcours interdisciplinaire, de la psychosociologie à la psychopédagogie perceptive, et maintenant doctorant en ethnologie et patrimoine, le fond de sa quête côtoie les questions de la solidarité et du métissage. À travers ses activités de formation, d’intervention et de recherche, il tourne particulièrement son attention vers les questions des rencontres interculturelles, depuis un regard décolonial. Depuis sa première rencontre avec l’art du kasàlà, il y a plusieurs années, il le pratique régulièrement comme art de l’écoute et de la rencontre qui célèbre les singularités au cœur de la beauté de la diversité. Le kasàlà est aujourd’hui pour lui un acte poétique, pédagogique et de désobéissance épistémique pour accompagner ses étudiants sur les chemins de la mondialité, dans le cadre de ses fonctions de chargé de cours à l’UQAR.
Elise Argouarc’h est une réfugiée poétique arrivée sur les rives du fleuve en quête de sa voix. Autochtone bretonne, physiothérapeute, en 2011, elle arrive à Rimouski et fait une maitrise en psychosociologie sur le thème du corps, de l’oralité et de la performance. Durant cette recherche, elle rencontre le kasàlà. Cette poésie orale africaine d’éloge lui permet de dépasser ses difficultés d’expression héritées de l’interdiction de parler le breton, la langue de ses grands-parents. Depuis, elle s’investit dans la création orale. En 2014, elle apparaît sur la scène poétique du Bas-Saint-Laurent : spectacles de conte à Trois-Pistoles, Matane et Sainte-Flavie ; slam en compétition, création de kasàlà pour des particuliers et des groupes communautaires. Ses thèmes de prédilection sont les minorités ethniques, la femme, la nature ou l’amour. Celle qui parlait avec son toucher apprend à toucher avec sa parole. A l’heure actuelle, elle fait un doctorat en ethnologie à l’Université Laval pour réfléchir à la médiation culturelle par les arts de la parole pour faciliter l’accueil des personnes réfugiées à Rimouski. Elle anime régulièrement des ateliers de kasàlà. Nous lui devons l’invention des termes « kasàleur/se » et « kasàler ».
Marie-Chantal Brisson est une thérapeute holistique, formatrice et conférencière au parcours atypique ayant une forte quête de réalisation de soi et un désir profond d’aider l’être humain dans cette réalisation. « Apprendre et partager » est le socle sur lequel les valeurs fondamentales de sa pratique s’appuient. Elle a rencontré le kasàlà en voulant offrir un cadeau d’anniversaire inédit pour les 60 ans de sa sœur afin de lui témoigner son amour et démontrer à tous la place qu’elle occupe dans les cœurs. Cette expérience a atteint son apogée lors de la déclamation du texte devant un auditoire de 70 personnes et s’est rapidement transformée en un apprentissage approfondi de l’art du kasàlà. Sa rencontre avec Jean Kabuta, celui qu’elle nomme affectueusement le maître du kasàlà, lui a permis d’aimer profondément cet art et d’en ressentir personnellement les bienfaits. Elle l’utilise maintenant régulièrement dans sa pratique de thérapeute. Elle est actuellement en train de rédiger son mémoire lui permettant d’obtenir son diplôme de maîtrise en études des pratiques psychosociales à l’université de Rimouski. Elle anime et animera régulièrement des ateliers d’initiation au kasàlà.
Jean Kabuta Le-Polyglotte dit Jandhi je communique
Avec les humains et la nature avec le visible et l’invisible
Jadis j’ai enseigné aux gens d’Europe leurs propres langues
Je leur ai aussi révélé les merveilles des langues africaines
J’ai fait mieux encore : j’ai dévoilé au monde le kasàlà
L’art de rendre grâce de s’émerveiller et de célébrer
J’ai enrichi le kasàlà hérité d’expériences accumulées au cours
De voyages au cœur de l’Occident de l’Orient au cœur du monde
J’ai écrit des livres pour les lecteurs d’aujourd’hui et de demain
A présent Engoulevent-vieillissant-toujours-agissant
Je transmets l’héritage reçu et augmenté à la postérité
Enseignant-bienveillant j’initie mes semblables humains
A l’art de construire des champs d’envol d’atterrissage
A l’art de reconstruire le temple qu’est chacun d’eux
Jean-Philippe Gauthier, professeur à l'UQAR, a apporté au kasàlà des innovations originales, à savoir: 1) une écriture caractérisée par des vers très brefs créateurs de rythme, 2) l'écriture instantanée, au moment de la parole, qui compense efficacement la perte de la création au moment de l'énonciation dans l'oralité et 3) le kasàlà compte-rendu. Récitant doué, qui incarne sa poésie et en préserve les qualités orales, il continue d'initier des générations d'étudiants à l'art merveilleux du kasàlà.
Je suis revenue au Québec en 2018, après diverses expériences de travail, d'immersion culturelle et de formations alternatives. Je vis actuellement sur la ferme la Généreuse, en Estrie, où j’espère pouvoir continuer de développer mon potentiel et mes mille et une idées. J’ai rencontré le kasàlà lors d'un atelier dans le cadre d'un festival que j’avais organisé à Victoriaville en 2017. Cela a été un coup de foudre direct ! Par la suite, j’ai contacté Jean Kabuta, qui m'a aidée à comprendre mieux les rouages de cet art, et m'a poussée à le travailler dans mes temps personnels. De ces rencontres est né un atelier de huit sessions combinant le travail biographique et le kasàlà, qui a eu lieu à Los Angeles en avril 2018. J’espère pouvoir faire cet atelier à nouveau, notamment à la Généreuse.
Je suis Hermann Silué, homme d’aventure et de découverte. Après un séjour d’études en Inde, je me retrouve au Québec pour la poursuite de mes études. Je fais une maitrise à l'université du Québec à Rimouski. Je m’implique lors de ma deuxième année dans la vie de l’université. C’est là que je fais la rencontre du kasàlà, un art connu et reconnu à travers l’Afrique pour sa noblesse et sa puissance, l’art de la célébration des êtres, vivants ou défunts. Je pratique alors cet art que nous enseigne l’honorable maitre Kasàleur, le dénommé Jean Ngo Semzara Kabuta, un baobab dans une forêt de fromagers semant ça et là les graines d’une plante aux fruits savoureux d’émotion et de bonheur. Je partage régulièrement ma passion en la transmettant à des jeunes d’ici, dont je suis l’animateur, lors d'activités de plein air et de réflexion. Quelques titres de mes kasàlà : "Kasàlà le temps et la nature"; "Kasàlà, le temps du souvenir"; "Fleur aux pétales de kasàlà"; "Kasàlà de l’eau".
Thuy Aurélie Nguyen est une poétesse raffinée. Son style sobre et aérien reflète bien son héritage oriental. De plus, c'est une enseignante extrêmement douée, qui ne perd pas son temps à enseigner la théorie. Son style est tel que les étudiants apprennent juste en lisant ou en écoutant sa poésie. C'est ainsi qu'elle a réussi à transmette l'art du kasàlà à sa famille et à un grand nombre de ses amis et voisins.
Sarah-Maria LeBlanc, tisserande des possibles, aime tisser des toiles de reliance entre les mots, cultures et lignées ancestrales. Ayant étudié en Lettres, elle publiera à vingt et un ans un premier recueil de poésie autoédité, « Déborde-moi la Mer ». Son parcours de vie singulier l’amènera à devenir herboriste-thérapeute, auteure et formatrice spécialisée en santé des femmes et en ce qu’elle aime appeler « l’empuissancement » au féminin. En parallèle, Sarah-Maria explorera le conte, participant à de nombreuses soirées et festivals, et la voie de la scène comme auteure-compositrice-interprète et comédienne, notamment dans son collectif éco-féministe Les Tisserandes. Elle termine actuellement son mémoire de maîtrise, une auto-ethnographie qui porte sur les thèmes de l’appartenance et de l’écoféminisme. En 2014, elle rencontre le Kasàlà avec Jean Kabuta, tombe en amour avec cette voie poétique de l’émerveillement et retrouve la poétesse en elle. Devenue slammeuse et kasàleuse, elle se produit couramment sur la scène slam de Rimouski, notamment en compétition et se dédie à l’écriture de Kasàlà lors d’anniversaires, de travail de groupe et de recherche autour de ses thèmes de prédilection. Sarah-Maria a contribué à différentes publications, dont le recueil de poésie « Le Féminin Sacré », aux Éditions de l’Exil. Elle anime ponctuellement des ateliers de Kasàlà, en France ou au Québec..
Patricia Goulbourne est leader, consultante et coach personnelle. Elle travaille dans l'industrie de l'énergie depuis plus de 15 ans, dirigeant des équipes et des projets. Elle croit fermement que nous sommes tous des leaders et que nous avons la responsabilité de mettre en avant notre leadership collectif. La communauté et la connexion sont au coeur de sa vision. Aussi, elle dirige des cercles de femmes, où elle aide celles-ci à révéler leur créativité naturelle, leur ingéniosité et leur resilience. Par ailleurs, elle leur permet de retrouver leur pouvoir d'agir, et les amène à découvrir et à assumer leur leadership à tous les niveaux. Patricia est née en Jamaïque et a grandi au Canada. Elle aime dire qu'elle a très longtemps voyagé en elle-même. Quand elle a entendu un ami parler du kasàlà, elle s'est sentie profondément connectée et elle est allée à la recherche de l'homme qui a révélé ce rituel ancestral et l'a mis au service du monde d'aujourd'hui. Elle s'est formée à l'art du kasàlà avec Jean Kabuta, le créateur du kasàlà contemporain. Depuis, elle anime des ateliers au Canada, en Belgique, en Espagne et en Jamaïque pour des participants de diverses provenance. Voici quelques témoignages: "Profondément percutant pour moi et j'ai vécu de beaux moments", "Très inspirant, surprenant et rafraîchissant", "Moyen agréable et puissant de vous révéler à travers des mots", "Guérison, grandeur et magie, gratitude et connexion profonde à qui je suis."
Julie-Hélène, animatrice kasàlà
C’est moi, Julie-Hélène
Fille de la tribu des Roy
Voyageuse enracinée dans sa terre natale
Chercheuse de sens
Témoin émerveillée de l’Évangile
Qui s’incarne dans les gestes quotidiens
Animatrice, j’invite à la rencontre
De ma voix douce
J’installe le calme et la confiance
Je crée de l’espace et du temps
Pour se voir
Pour se dire
Pour s’entendre
Ma destination, le jardin du cœur
Où beauté et vérité
Se cueillent et se partagent
Je suis un miroir
Où l’autre peut se voir
Et j’adapte mon rythme
Au pas à mes compagnes et compagnons de route
Ma 1èreexpérience de kasàlà se fait à travers mon fils. Il reçoit comme cadeau de naissance un kasàlà qui nous est déclamé dans ses premiers mois par une amie chère. J’en suis profondément touchée et bouleversée. Et puis, j’en découvre un peu plus lors d’un atelier-rencontre kasàlà entre femmes autochtones, immigrantes et québécoises. Là encore je suis très touchée et impressionnée par les effets déclenchés, je décide alors de me former auprès de Jean Kabuta, initiateur et spécialiste de cette forme moderne de kasàlà qu’il promeut infatigablement au Québec, en Europe et en Afrique. J’offre depuis mes services d’écriture de kasàlà et d’animation d’ateliers à Québec.
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Isabelle Saint-Loup
je me nomme
initiée au kasàlà
par Kabuta Jean dit Jandhi
maître des Arcanes-secrètes
de cet Art-majeur
Révélateur-de-sens
je pêche à la ligne
les histoires sacrées
Écouteuse-des-rêves-secrets
Diseuse-de-belles-aventures
j’offre des espaces singuliers
de plongée en apnée qui répare la parole
porteuse des légendes précieuses de chacun
encenser l’être dans son unicité
pour enchanter la vie